«Massacre armé»
Dans le cadre du cours de français, nous, élèves de troisième au collège du Sacré Cœur de Richelieu, avons visité la Maison
du Souvenir, à Maillé, le 23 mars 2010.
Nous avons pénétré dans le musée à l'éclairage sombre pour entrer immédiatement dans l'esprit barbare de la Seconde Guerre
mondiale. En effet, tout au long de notre déambulation attentionnée dans le bâtiment, nous avons vécu, à travers les photographies et les documents, la journée du 25 août 1944 : jour où Maillé
fut entièrement dévasté...
Tout le village fut détruit : maisons, mairie, école...rien ne fut épargné même les habitants puisque cent vingt-quatre
innocents furent victimes d'une vengeance sauvage. Nous avons pu observer deux plaques sur lesquelles étaient écrits les noms de nombreux martyrs et nous avons constaté avec horreur et effroi que
les hommes ne furent pas les seuls tués avec férocité ; il y eut aussi des vieillards, des femmes, des enfants et même des nourrissons. Au fur et à mesure de la lecture des noms par une voix
enregistrée, j'entendais mes camarades exprimer leur ressenti : «Mais c'est horrible!», «Comment peut-on arracher la vie à des enfants?», tandis que d'autres préféraient se taire, devenus muets
par l'atrocité de ces actes.
Je me souviens encore des photographies montrant des corps d'êtres humains étendus sur le sol, les ruines des maisons, les
arbres brûlés... Sur l'un de ces documents, nous avons pu lire un billet authentique retrouvé sur une femme inerte et expliquant, comme un mandat d'arrêt, le pourquoi de sa mort. Comment une
réponse aussi violente aux attaques françaises pourrait justifier les actes cruels de cette troupe de soldats allemands ayant une mitraillette à la place du cœur ?
Après la visite du musée, nous avons eu la chance de regarder un documentaire contenant des témoignages des rescapés de ce
monstrueux vingt-cinq août. Ces personnes, désormais âgées, racontaient avec émotion leurs souvenirs douloureux. Certains, plus jeunes que nous au moment des faits, virent leurs grands-parents
massacrés sous les balles, leurs frères et sœurs perdre sauvagement la vie ou encore leurs parents torturés sans pitié... Le soir, une fois que les nazis furent partis, certains se trouvèrent
orphelins, sans frères, ni sœurs, sans famille... Je me souviens de la déclaration d'une dame qui après le massacre était retournée chez elle. Elle n'avait plus rien, plus personne mais dans sa
cour, elle trouva une boucle d'oreille avec un petit morceau de chair. Ce bijou, elle le possède encore aujourd'hui car il appartenait à sa mère et c'est la seule chose que les soldats allemands
lui ont laissé d'elle... Ses paroles m'ont beaucoup émue, comme elle d'ailleurs, puisque nous pouvions voir des larmes de souvenirs atroces déferler sur ses joues abîmées par la dureté de sa
vie...
Nous avons rencontré Monsieur Martin, rescapé du massacre et je dois avouer que me trouver face à une personne ayant vécu un
tel drame, m'a beaucoup troublée...Il nous a fait part de sa journée du vingt-cinq août et nous a dit : «Je ne pourrais jamais oublier ce jour-là, ce qu'ont fait ces soldats allemands... Je ne
pourrais jamais leur pardonner... C'est impossible...». C'est vrai, comment pardonner à ceux qui ont détruit leur habitation, leur famille, leur vie ? Ce qui est difficile à admettre, c'est que
ce sont des Hommes, des «êtres humains» qui sont à l'origine de ces actes violents et barbares! Ce qui m'a fait prendre conscience, comme nous le disait le conservateur, que « l'Homme est un
loup pour l'Homme ».
Aujourd'hui encore la barbarie humaine est présente...
Regardez autour de vous. Voyez-vous un monde sans bataille, sans guerre, sans violence, ou seule la paix règne
?
Mathilde F.
Visite de la Maison du Souvenir à Maillé.
Quel souvenir!
Nous, élèves de troisième, sommes allés le 23 mars à la Maison du Souvenir à Maillé, avec le collège, pour prendre
connaissance de cette histoire et ainsi la raconter.
Sur toutes les étapes de la tragédie de Maillé, je voudrai vous parler plus particulièrement de la
reconstruction. Suite au massacre de Maillé, un couple américain, les époux Hale, ont décidé, avec une énorme générosité d’aider les habitants de Maillé financièrement pour reconstruire leur village dévasté.
Sur une photographie exposée dans le musée, on distingue parfaitement un tracteur qui a été offert par les
époux Hale, à la population de Maillé. Ce tracteur représente leur
générosité et le soutien qu’ils ont offert aux habitants. Plus loin dans le musée, sur une autre photographie on observe une personne
assez âgée, au milieu d'une ville en reconstruction. Cela nous permet de nous dire une chose : même si les souvenirs sont toujours aussi présents, il faut tenter de recommencer une nouvelle
vie et oublier peu à peu l’ancienne.
Nous avons eu le privilège de pouvoir écouter une personne qui était présente lors du massacre : Monsieur Martin. Il a bien
voulu répondre à mes questions et à celles de mes camarades. Il m’a confié que les rescapés avaient attendu près de cinquante ans, avant de pour pouvoir en reparler. Après nos questions, j’ai cru
apercevoir sur sa joue quelques larmes.
Ensuite, nous avons aussi regardé un documentaire avec des témoignages de personnes qui étaient là le jour du massacre. Dans
celui-ci, on remarque bien que les témoins ne se souviennent pas très précisément de ce qui s’est passé. Par exemple, on observe qu’à un moment, trois femmes discutent d’un souvenir commun.
Chacune apporte un renseignement supplémentaire.
Cette sortie était vraiment émouvante et je vous invite à y aller même si une question
demeure :
Pourquoi un tel massacre de personnes innocentes
?
Nathan
Sortie avec les troisièmes à la Maison du souvenir à Maillé.
Une sortie était organisée, le 23 mars à la Maison du Souvenir, à Maillé.
Tout d'abord, un diaporama nous a été présenté pour résumer ce qui s'était passé lors de la Seconde Guerre mondiale. Des
personnes témoignaient ; elles nous racontaient ce qu'elles avaient vu et vécu lors de ce massacre. Ensuite, un rescapé nous a expliqué ce qu'il avait vécu. L'échange avec cet homme était très
émouvant. Enfin, nous sommes allés visiter la Maison du Souvenir, où sont exposées des photos du massacre de Maillé. Dans ce musée, nous sommes allés dans une des salles, dont le sujet principal
est le " Devoir de mémoire ". Une image montre des enfants regardant une plaque commémorative du massacre, accrochée sur un mur de la mairie. Ces enfants étaient des rescapés du massacre. Un peu
plus loin, un dessin montre toute la sauvagerie qu'ont connu les habitants de Maillé en une journée ; c'est en le regardant que j'ai compris ce qu'était un village martyr.
J'ai beaucoup aimé cette sortie, surtout le diaporama où les personnes témoignaient. Cela m'a beaucoup choqué et ému. J'ai
appris beaucoup de choses durant cette visite.
Maxime
Le mardi 23 mars 2010, les élèves de troisième du collège
Sacré-Cœur sont allés visiter la Maison du Souvenir à Maillé ; nous y sommes allés en
sortie pédagogique pour que l'on puisse témoigner à notre tour.
Avant de lire les panneaux sur le massacre de Maillé, j'ai trouvé des informations sur le quotidien des
français, durant la Seconde Guerre mondiale.
Par exemple, il n'y avait plus de quoi se nourrir dans la ville. J'ai lu sur
une affiche qu'on demandait à la population française d'économiser le pain, de le couper en tranches fines et d'utiliser toutes le croûtes pour les soupes.
Maillé est une ville qui a été massacrée le 25 août 1944 par des Allemands. Ce massacre a fait 124 morts dont
trente six hommes, quarante neuf enfants et quarante et une femmes.
Les personnes mortes sont en particuliers des enfants et des femmes. Ce
massacre a été qualifié de sauvage et de barbare ; des familles entières ont été tuées.
Ce jour-là, les Allemands étaient passés par le sud de Maillé
et ils avaient encerclé le village; ils ont tué toutes les personnes qui étaient sur leur passage. Monsieur Martin est un rescapé de ce massacre, il était chez ses grands-parents qui habitaient à
quelques kilomètres de Maillé. Lors du terrible massacre, toute sa famille a été tuée.
Nicolas
Maillé
Le souvenir est la seule marque du passé dans notre mémoire ; le massacre de Maillé en est un exemple. Le
vingt-cinq août 1944 alors que Paris est libérée de l’emprise allemande, un groupe de nazis s’approche du village. Nous ne savons pas pourquoi ils ont
agi ainsi mais quatre-vingt-quatre personnes dont des
femmes, des hommes de tous les âges et des enfants (le plus jeune avait trois mois) sont morts ; toutes les maisons ont été
brûlées.
Par la suite, le village a été reconstruit grâce à l'aide généreuse des époux Hale, mais jamais personne n’a oublié ce qui
s'est passé ce jour-là.
Quelques personnes ont échappé au massacre alors qu’elles n’étaient encore que des enfants. Certains n’étaient
pas au village car ils étaient en vacances chez leurs grands-parents ;d'autres s'étaient cachés dans des champs de blé avec leurs familles. Ces rescapés ont à jamais le souvenir
de cette journée gravée dans leur mémoire car ils ont perdu leur mère, leur père ou leurs frères et sœurs.
En mémoire de cette triste journée, les habitants de Maillé ont construit un musée qui se nomme « la Maison du
Souvenir ».
Nous avons vu un reportage très émouvant qui nous a tous profondément marqué surtout au moment où des femmes et des hommes
nous ont raconté avec exactitude comment cette journée s’était déroulée. Ils ont donné des détails poignants. Par exemple, un rescapé expliquait où étaient placés ses parents et les soldats.
Quand les survivants témoignaient, souvent ils pleuraient. Une dame raconta ce qu'elle avait vu : alors qu'elle était cachée dans un champ de blé, un soldat a tranché la gorge de son petit frère
qui était âgé de quelques mois.
Au cours de notre visite, après le film, nous avons rencontré Monsieur Martin qui était là pour répondre à toutes nos
questions ; il a répondu très ouvertement mais nous sentions la douleur bien présente dans sa voix.
Nous sommes allés au cimetière de Maillé pour voir un monument en hommage aux morts du 25 août. Nous avons pu lire les noms
de familles entières : j'étais très émue. Cette visite m’a vraiment intéressée.
Ophélie
Le massacre de Maillé a eu lieu le 25 août 1944, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
124 des 500 habitants de la commune de Maillé ont été tués.
Suite à une embuscade quelques jours auparavant et en représailles des actions de la Résistance locale contre
l'occupant allemand, des troupes nazies commirent un massacre contre les civils de Maillé. Le jour de la Libération de Paris, une escadrille alliée bombarde à Maillé un convoi militaire et des
pièces de la DCA. Peu après, l'accès à Maillé est bloqué par les forces allemandes. Au sud-ouest, une cinquantaine de militaires allemands commencèrent leur acte odieux dans les
premières fermes avec une cruauté inouïe, puis ils pénétrèrent dans le village et ils poursuivirent la tuerie. Les assassins quittent le village vers midi ; deux heures plus tard,
une pièce d'artillerie de quatre-vingt huit pilonne le bourg, tirant quatre-vingt
obus. Sur les soixante habitations, cinquante-deux sont détruites. Parmi les victimes, âgées de 3 mois à 89 ans, on dénombre 40 hommes,
42 femmes et 42 enfants. Qui a été le commanditaire de ce massacre?
Quentin
Le massacre de Maillé
Le mardi 23 mars 2010, les élèves de troisième sont allés visiter la Maison du Souvenir de Maillé. Au cours de cette visite,
nous avons pu comprendre la douleur des personnes qui ont vécu pendant la période de la Seconde Guerre mondiale, lors de l'occupation allemande. Nous avons aussi eu la chance d'écouter le
témoignage émouvant d'un rescapé de ce massacre : Monsieur Martin.
Le 25 août 1944, le village de Maillé a été totalement détruit par les Allemands. Nous avons pu voir, au cours de cette
visite, des affiches représentant des victimes de ce drame et des maisons en feu. Monsieur Martin nous a expliqué qu'il repense à ce massacre chaque jour, tant il en a souffert. Durant la visite,
nous avons pu observer la liste des noms des martyrs. On pouvait autant y voir des enfants innocents que des adultes. Mes camarades de classe et moi-même, horrifiés, nous nous sommes demandé
comment une telle barbarie pouvait bien avoir eu lieu. Un billet était exposé, expliquant que ce massacre était la réponse des soldats allemands aux attaques des résistants français dans le
département d'Indre et Loire.
Une photographie nous a aussi montré les époux Hale, un couple américain qui a apporté à Maillé les premiers secours ainsi
qu'une aide financière pour la reconstruction du village. Monsieur Martin nous a dit qu'il ne pourrait jamais pardonner aux auteurs de ce crime, ce qu'ils ont fait subir gratuitement à cette
population de civils.
Après la visite, nous avons regardé un reportage relatant différents témoignages de rescapés du massacre de Maillé. J'ai été
particulièrement bouleversée par le récit d'une dame qui a expliqué que son petit frère, âgé de deux ans, avait été tué froidement sous ses yeux dans les bras de sa mère. Ce reportage s'est
révélé très intéressant, émouvant et instructif. Nous avons pu, grâce à ce film, nous rendre réellement compte de l'horreur de la guerre et de ce massacre.
Après avoir visionné ce documentaire, M.Martin nous a raconté ce dont il se souvenait de cette horrible journée du 25 août
1944. Ses parents ont été tués ce jour-là alors qu'il était en vacances chez ses grands parents. Aujourd'hui encore, il dit entendre le bruit des fusils et des bombes.
Au cours de cette visite, nous avons pu voir des images affreuses de la guerre. J'espère qu'une telle horreur ne se
reproduira plus jamais.
Sarah
Une visite à la maison du souvenir à Maillé, avec le
collège
Le 23 mars 2010, nous sommes allés visiter la Maison du Souvenir, à Maillé. La Maison du Souvenir présente dans un diaporama et dans un musée ce qui s’est passé dans ce
village, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Quand nous sommes arrivés, nous avons vu un
documentaire avec des témoignages des personnes qui ont vécu et survécu à ce massacre du 25 août 1945.
Après le documentaire, un rescapé nous a expliqué son histoire et comment il avait vécu cette journée. Cet
homme s’appelle Monsieur Martin. C’était très émouvant, puis après avoir discuté avec ce monsieur, nous nous sommes allés dans le musée où sont exposées des photos sur le massacre. Dans une des
salles, nous avons vu une image avec des enfants qui regardent une plaque commémorative ; ils représentent les rescapés du massacre de Maillé ; on a vu aussi un dessin montrant une femme qui se
baigne dans son sang et derrière un soldat allemand montrant la sauvagerie qu’ont connu les habitants pendant ce massacre. On a aussi appris la définition d’un «VILLAGE
MARTYR».
Moi, j’ai bien aimé cette visite car j'ai appris plein de choses sur ce massacre puis le témoignage de
Monsieur Martin m’a vraiment ému.
Teddy
Dans le cadre du cours de Français, pour approfondir le sujet
sur le devoir de mémoire, je suis allée avec ma classe visiter Maillé et rencontrer des survivants du massacre du 25 Août 1944.
Quand nous sommes arrivés, nous avons commencé par visiter la Maison du Souvenir. Plusieurs photos nous ont touchés dont celles de la salle où toutes les personne présentes sur les images ont
été tuées par les nazis. Ce qui m’a le plus touchée, c'est de lire le nom des enfants ou des nourrissons qui ont été tués. En effet personne n'a été épargné : le plus jeune avait trois mois et
la plus vieille personne de quatre vingt-neuf ans.
Le 25 Août 1944, cent vingt-quatre personnes ont été tuées ou plutôt assassinées par des officiers SS.
Le conservateur nous a confié qu'à chaque fois qu'il parlait avec un rescapé qui avait survécu à
ce massacre, elle lui répétait la même chose : « Je ne passe pas une journée sans y penser.».
Après la visite de la Maison, nous sommes allés regarder un reportage présentant différents témoignages.
Beaucoup d'élèves de ma classe ont été touchées par ce qui a été dit, certaines ont même pleuré. Monsieur Martin et le conservateur nous ont fait comprendre qu'un tel désastre ne devait plus
arriver.
C'est donc à nous de faire que le monde change !
Mathilde P.
Massacre à Maillé !
Lors de notre sortie pédagogique à Maillé, le 23 mars 2010 au matin, nous avons pu découvrir l'histoire du
massacre qui eut lieu le 25 août 1944, grâce aux différents documents se trouvant dans la Maison du Souvenir et grâce à une vidéo dans laquelle nous avons pu découvrir des
témoignages.
Nous avons tout d’abord commencé par la visite du musée. Grâce à des affiches, nous avons pu découvrir que
l'État français voulait poursuivre sa politique de collaboration et que les Français devaient économiser le pain.
On a pu voir la liste des noms des 124 victimes de cette journée du 25 août 1994. Les victimes étaient autant
des enfants que des vieillards, des femmes que des hommes. Les victimes sont parfois des familles entières. Les nazis n’avaient donc pas de pitié et tuaient «tout ce qui
bougeait».
Des articles ont aussi été publiés dans le
journal La Nouvelle République : le massacre du 25 août 1994 est qualifié comme ayant été « sauvage » et « barbare ».
Puis dans la deuxième partie de la visite, le conservateur du musée et un rescapé, Monsieur Martin, nous ont
montré une vidéo avec les témoignages des rescapés. Ils nous racontaient ce qu’ils avaient vécu ; par exemple, Monsieur Martin était chez ses grands-parents et il a perdu toute sa famille
; aussi Madame Guitton habitait à quelques kilomètres de Maillé.
Puis nous avons fini cette matinée par une visite de l’église et du cimetière de Maillé… Et nous sommes
rentrés au collège.
Mathilde Fr.
Le 23 mars, une sortie pédagogique est organisée par le collège du Sacré Cœur à Maillé, à la Maison du Souvenir. La confrontation entre le passé et le présent est immédiate et une mise en abime se crée : les élèves de troisième du collège, dans un silence respectueux, contemplent une photo en noir et blanc sur
laquelle on observe trois enfants, de dos, arrêtés devant une plaque commémorative du massacre de Maillé, sur laquelle on peut lire : « N’oublions
jamais ».
Une seconde photographie prise quelques années plus tard met en scène un cortège se dirigeant vers le
monument aux morts en l’honneur des victimes. Elle est la manifestation du soutien aux familles et du traumatisme causé par ces assassinats.
De nombreux écrits ont aussi marqué cette traversée du temps : l'Abbé Payon, curé responsable de la
paroisse pendant la guerre et premier témoin extérieur de cet évènement, décrit les circonstances de ce massacre en réunissant les témoignages des rescapés.
Des témoignages filmés évoquent la chance de certains rescapés parce qu’ils étaient absents
ce jour-là ou parce
qu’ils avaient miraculeusement réussi à s’enfuir par leur propre moyen. Cependant leurs souffrances sont profondes et visibles, d’autant plus que le
commanditaire de ces actions est toujours inconnu et que Paris, ce jour-là, était enfin libre. Choqués, bouleversés, les élèves de troisième sont restés muets par ces révélations. Monsieur
Martin est l’un des survivants du massacre de Maillé ; il raconte ses souffrances passées et ce tragique souvenir transparaît toujours dans son quotidien. D’ailleurs, il avoue qu’il lui a fallu plusieurs années avant de parler de cet horrible évènement. Face à ces paroles, l’un des élèves déclare : « Pourquoi personne n'en a jamais parlé avant ?».
N’oublions jamais car ce musée est un lieu de mémoire pour les générations futures puisqu’il est la trace des
horreurs humaines.
Wilhem
Maillé !
Les élèves de 3ème du Collège Le Sacré Cœur sont allés visiter la Maison du Souvenir, à Maillé le vingt-trois mars de cette année, dans le cadre d’une sortie pédagogique. Il
s’agissait de comprendre les événements dramatiques qui ont eu lieu dans ce petit village, il y a près de cinquante ans à présent.
Les élèves ont interrogé un témoin, Monsieur Martin, devenu orphelin suite à ce drame. L’homme, ému, nous a
fait part de cette grande tristesse : « J’étais chez mes grands-parents ce jour-là », précisa-t-il, la larme à l’œil.
En effet, la population du bourg de Maillé a été tuée par de jeunes SS allemands. 124 habitants ont été massacré, ce 25 août 1944 ! Le village fut pillé, incendié, massacré. C’est depuis ce jour que Maillé fut surnommé le village « martyr » en référence aux
victimes.
Dans cette Maison du Souvenir, nous y trouvons des photos sur lesquelles nous observons la reconstruction du
village : des écoles, les bâtiments municipaux, les maisons, les fermes... Aussi y trouvons-nous des souvenirs de victimes ayant l’âge de Monsieur Martin,
ainsi que des témoignages.
Cosima
124 morts sans aucune raison !
Nous sommes allés, à Maillé, le 23 Mars 2O1O en bus lors d' une sortie pédagogique, pour apprendre ce qui
s'est passé à Maillé et pour pouvoir à notre tour témoigner pour les futurs générations.
Tout d'abord, nous avons vu un documentaire sur le massacre de Maillé. Dans ce documentaire, nous avons vu
des survivants du massacre qui ont témoigné. Les Nazis en remontant du Sud ont commis plusieurs massacres : il y a eu Maillé et Oradour-sur-Glane par exemple. Maillé a été encerclé et personne
n'a pu sortir ou rentrer dans le village .
Les Nazis ont tiré sur toutes les personnes. Ils ont brulé toutes les maisons. Ils ont tout détruit sans
aucune pitié. Ils ont lancé des obus par centaines sur Maillé ce qui a complétement détruit le village.
Ce massacre a fait 124 morts de tout âge. Dans le documentaire, nous voyons des femmes et des hommes qui lors
du massacre avaient entre 7 et 13 ans. On voit une femme qui avait 9 ans lors des faits ; elle parle de ce jour très particulier comme si c'était hier. Elle parle de sa mère, de ses frères et
de ses sœurs comme s'ils étaient encore vivants ; elle évoque sa mère, morte lors du massacre, en l'appelant
"Maman". Quand elle a prononcé ces mots, j'ai été très émue. Certaines personnes ont vu leurs frères et leurs
sœurs se faire massacrer devant eux. Ils étaient très jeunes ! Après le documentaire, nous avons rencontré Monsieur Martin, un survivant. Quand il nous parlait de ce 24 Août 1944, on voyait la
tristesse dans son regard. Ensuite nous sommes allés visiter le musée. Nous avons vu de nombreux documents du village détruit puis de sa reconstruction, grâce aux époux Hale qui l'ont financée.
Par exemple, ils ont offert un tracteur aux habitants ce qui est signe de retour de la vie quotidienne. J'y ai aussi découvert des photos de la réouverture des écoles : les habitants semblent
retrouver le sourire.
Malheureusement, encore aujourd'hui, des villages entiers sont détruits ! Quand ces guerres
s'arrêteront-elles ?
Audrey
Une journée qui a gravé des mémoires à
vie
Le 23 mars, lors d'une sortie scolaire dans le cadre du programme de français et d'histoire, nous sommes
allés visiter la Maison du Souvenir de Maillé. Nous avons appris beaucoup de choses sur son histoire au cours de laquelle s'est déroulé un terrible événement.
Durant une journée paisible mais en tant de guerre, dans le sud de l'Indre et Loire, dans une petite commune
nommée Maillé, un événement horrible s'est produit, marquant à jamais l'esprit et la mémoire de centaines de personnes.
Le 25 août 1944, alors que Paris était libérée, des Allemands SS commirent un massacre sur des civils de Maillé. Ils brûlèrent 52 maisons et tuèrent toutes les personnes
se trouvant sur leur passage. Durant le massacre, les habitants de Maillé essayèrent de fuir ou de se cacher mais plus le temps passait, plus il devenait difficile de fuir car les Allemands
encerclaient le village. « En plus des Allemands qui assassinaient tout le monde et qui brûlaient toutes nos maisons, ils envoyèrent des dizaines d'obus pour finir de détruire ce qui
n'avait pas été brûlé. » raconta Mme Georges, une habitante rescapée de Maillé.
On compte 124 habitants tués ce jour-là dont 48 enfants, 35 hommes et 41 femmes. Des dizaines de personnes
ont perdu à cette époque des gens chers à leur cœur. « J'ai perdu 37 personnes de ma famille dont mon père et mon grand-père » affirma Monsieur Chedozeau, maire de Maillé. « Le
pire de tout ceci, c'est qu'ils arrachèrent des bébés de quelques mois à leurs parents alors qu'ils n'avaient rien à voir avec toute cette histoire. » dit une camarade de
classe.
N'oubliez jamais !
Mandy
Mon reportage sur le massacre de
Maillé.
En arrivant dans la Maison du Souvenir, j’ai tout de suite vu que cet endroit avait protégé quelque chose de
traumatisant. Les affiches sur les murs présentent ce village après le passage des Allemands. Des photos assez choquantes
retiennent notre attention et nous attirent pour en savoir plus sur cette journée.
Dans cet endroit, j’ai rencontré un rescapé du massacre, Monsieur Martin. Il m’a raconté avec beaucoup
d’émotion ce qui lui est arrivé. Monsieur Martin n’était pas chez lui au moment du massacre, il était chez ses grands-parents à deux kilomètres de Maillé. Toute sa famille a été tuée durant
cette journée du 25 août. Il m’a raconté que 124 habitants étaient morts et que, pour lui , les Allemands n’auront jamais d’excuse. Ces scènes d’horreur ne sont pas dignes d’un être
humain.
A la fin de la sortie pédagogique, j’ai vu un reportage sur les rescapés de ce massacre. Ces rescapés étaient
bien sûr enfants lors de ce 25 août 1944. Une femme, a échappé à la tuerie en se cachant dans les champs avec sa mère et ses petits frères, mais un Allemand les a vus et il a tiré. Seule, la
petite fille a pu s’échapper, sa mère a été tuée sur le coup ainsi que ses petits frères.
Au final j‘ai appris que 124 personnes ont
été tuées dans ce massacre. Ce sujet reste difficile à évoquer pour les victimes rescapées. La conscience d’un
humain peut-elle contenir autant d’acte de barbarie ?
Mélanie
Mémoire d'un massacre
Le mardi 23 mars, je suis allée avec ma classe et notre professeur de français visiter la Maison du Souvenir
de Maillé.
La visite a débuté dans le musée. D'abord, nous avons découvert les circonstances du massacre à travers les différentes
photographies et les anciennes affiches exposées dans les salles. "Quelle horreur !", s'est exclamée une des élèves.
Ce massacre a eu lieu le vendredi 25 août 1944.
Durant la seconde guerre
mondiale, la politique de collaboration menée par l'État français obligeait à économiser la nourriture, tandis que les résistants
détruisaient les voies de communication utilisées par les soldats allemands. Le nombre de victimes s'élève à 124 : autant d'enfants que de vieillards, de femmes que d'hommes, parfois même des
familles entières.
Ce massacre est qualifié de barbare et de sauvage par la presse.
Ensuite, nous avons assisté à des vidéos-témoignages de survivants du massacre. C'était très émouvant ! Les
personnes filmées se livraient souvent pour la première fois ; durant ces échanges, ces femmes racontaient ce qu'elles avaient vécu alors qu'elles étaient enfants. Aucune n'a oublié ; elles
vivent toujours avec ce souvenir.
Enfin, nous avons eu un échange avec un survivant, Monsieur Martin. "Tous les jours, j'y pense", a-t-il
confié, je ne pardonnerai pas."
Le souvenir est entretenu, mais cela suffira-t-il à éviter un autre massacre ?
Thérèse
Maillé, le massacre
La Résistance dans une action pour préserver la liberté, a condamné un village à la
terreur. Les nazis arrivèrent de la nationale 10 avec troupes et canons, ils entrèrent dans le village et se séparèrent en tenaille pour ne laisser aucune chance aux
villageois. Ils tirèrent à vue sur les femmes, sur les enfants et sur les
animaux... «J’ai cru que jamais je ne m’en sortirai.», affirma une rescapée. Par chance, les soldats n’avaient pas l'ordre de
descendre dans les caves à cause des embuscades, ce qui permit de sauver bien des vies. Ensuite ils repartirent en brûlant plusieurs fermes et en tirant 80 obus sur le
village, détruisant une bonne partie des maisons.
« Le sol tremblait… » dit Monsieur Martin.
Au total, 124 habitants, de 3 mois à 89 ans, furent tués le 25 août 1944.
Espérons que ces scènes de cruauté ne se reproduisent
jamais plus !
Jérémy
Le Massacre de Maillé.
Le 24 Août 1944
au soir, des accrochages entre FFI et troupes allemandes ont lieu à proximité d'une ferme sur la commune de Maillé.
Le 25 Août, le massacre eut
lieu : quatre vingt obus furent tirés. Les allemands tuèrent toutes les personnes qu’ils voyaient, il y eut cent vingt-quatre victimes allant de trois mois à quatre-vingt neuf ans. Les victimes
étaient parfois des familles entières, personne ne fut épargné.
« La Nouvelle République » publia un article sur ce massacre de Maillé le qualifiant de barbarie
et de sauvagerie.
Ce massacre eut lieu le même
jour que la Libération de Paris !
Antoine
Plus jamais !
D'abord une jeune femme nous a conduit dans une pièce où l’on nous a présenté un reportage sur le massacre de Maillé. On y
a vu des photos de l’époque puis des témoignages de quelques survivants qui nous ont racontés ce qu’ils ont vu et ce qu’ils ont vécu, au moment du massacre. Ils nous ont raconté qu’ils ont
perdu de la famille et des amis, dans ce massacre.
Après ce documentaire, un homme, Mr Martin, qui est un des survivants, est venu se présenter à nous ; nous lui avons posé
quelques questions sur ce qu’il a vécu. Il nous a raconté qu’au moment du massacre, il était parti chez ses grands-parents et qu’il avait cru que les coups de feu qu’il entendait, venaient du
camp militaire qui se situait tout près de Maillé.
Le musée : Se souvenir à l’aide de photographies pour ne pas oublier cette horreur !
-
La photographie de ces enfants recueillis devant ces mots puissants « N’oublions jamais » sensibilise chacun
d’entre nous.
-
Les maisons détruites sur la couverture du livre de l’abbé Payon montrent la violence de ces soldats prêts à
tout.
-
Les nombreuses personnes présentes le jour de la première commémoration du massacre de Maillé prouvent que les gens
sont sensibles et qu'il ne faut surtout pas l'oublier.
Charles
Maillé, une histoire qu'il ne faut pas oublier !
Lors d’une sortie pédagogique, nous avons découvert la terrible histoire de Maillé :
Le 25 août 1944, pendant que Paris était délivrée, un village était pratiquement rayé de la carte :
Maillé. Il comptait à l’époque environ cinq cents habitants. Dès juin 1940, les troupes allemandes l’occupent. Lors d’une attaque d’un de leurs véhicules, un Allemand est tué : est-ce cette
mort qui déclencha ce massacre ? Ils tueront cent vingt-quatre personnes, âgées de trois mois à quatre vingt-neuf ans : trente-sept hommes, trente-neuf femmes et quarante -huit enfants de moins de
quinze ans dont vingt cinq de moins de cinq ans et deux nouveaux-nés. Dans le village, cinquante deux habitations sur soixante sont brûlées et
pour finir, ils envoyèrent quatre-vingts obus sur le
village.
Depuis ce jour, les quelques rescapés vivent avec ce souvenir inhumain et beaucoup ont perdu des personnes chères à leurs
yeux. Tout comme le maire de Maillé, monsieur Chedozeau qui avait douze ans à l’époque : « J’ai perdu trente-sept personnes de ma famille dont mon père et mon
grand-père. »
Alors, même si l’histoire de Maillé s’est passée il y a longtemps, n’oublions pas la souffrance des hommes et des femmes
qui ont perdu des personnes qui leur étaient chères afin qu’une chose aussi monstrueuse que celle-ci ne vienne plus marquer notre histoire.
Cynthia
Le quotidien de Maillé – Le massacre de Maillé
Nous sommes allés dans un village d’Indre et Loire où l’armée allemande a tué une partie des gens et détruit des bâtiments. Ce village a
été reconstruit peu après la guerre grâce à la participation des époux Hale, de riches bienfaiteurs américains. Ensuite nous avons visité la Maison du Souvenir qui était l’ancien bar du
village. La visite de ce musée nous permet de nous imprégner de l’horreur de ce massacre commis par les troupes allemandes. Hélas ce n’est pas le seul
village victime d'un massacre : Oradour sur Glane l'a été également. Les allemands sont comparés aux Huns, ces peuples barbares venus de l’est piller l’Europe à la fin de l’Antiquité .
Lors de la visite, on peut découvrir aussi un exemple de ticket de rationnement que les Français devaient donner pour obtenir en échange des provisions, puisque les trois quart des réserves alimentaires françaises partaient pour l’Allemagne.
On se rend compte de l’ampleur de l’horreur quand on arrive devant le panneau sur lequel est affiché le nom de tous ceux qui sont mort dans l'auberge. Parmi eux des enfants, et même des bébés de
quelques mois.
Pourquoi ? Pourquoi ce massacre horrible et inutile ? Qui a pu ordonner une pareille horreur ?
Christophe
Le massacre de Maillé et son musée.
Le 25 août 1944, les Allemands arrivent par le sud de Maillé et massacre tout sur leur passage ; ils tuent les habitants et brûlent les
maisons.
Ils placent deux canons sur les points hauts et tirent des centaines d’obus, mais un canon est détruit par une attaque
aérienne française.
Mr Martin a survécu au massacre. Il était chez ses grands-parents au moment de l’attaque. Toute sa famille a été tuée. Il
nous a dit que les gens n’en parlaient pas, comme s’il ne s’était rien passé. Ce n’est que depuis peu de temps que les gens se sont décidés à en parler.
Un musée a été créé. Il est très bien illustré et nous présente non seulement le massacre
mais aussi les guerres actuelles. Il y a une plaque commémorative sur laquelle les noms de toutes les victimes sont inscrits. Il y a parmi eux des enfants âgés de quelque mois et des personnes
de plus de 70 ans.
Félix
Le mardi 23 mars, je suis allé à Maillé avec mon collège, lors d'une sortie pédagogique.
J'ai visité la Maison du Souvenir sur le massacre du 25 août 1944.
Tout d'abord, nous avons écouté le témoignage de monsieur Martin, un rescapé de ce massacre. Il nous a expliqué qu'il était chez ses grands-parents lors de cette journée
et qu'il avait eu peur du bruit des obus qui avaient détruit Maillé.
Ensuite, nous avons visité le Musée du Souvenir, où nous avons vu une photographie emblématique à
l'entrée qui représente la volonté de se souvenir de ce massacre pour toutes les générations, le devoir de mémoire que chacun doit envers les victimes de ce drame. Puis, nous avons observé une
affiche montrant un casque allemand, une tête de mort et une croix gammée qui représentent les auteurs de ce drame. Le but de cette affiche était de nous montrer la sauvagerie des soldats
allemands à l'encontre d'une population civile désarmée et innocente.
Pour finir, nous sommes attardés sur une couverture qui montraient deux thèmes : la destruction du village et
le deuil des habitants après la journée du 25 août 1944.
Pour ne pas oublier les 124 morts de ce massacre, allez
visiter la Maison du Souvenir à Maillé.
Julien G.
25 Août 1944. Une date unique, mais deux évènements opposés : la libération de Paris, le
massacre de Maillé. Des élèves commémorent.
Dans la continuation du cours de français, portant sur la mémoire, nous sommes allés visiter Maillé avec ma classe et
rencontrer des survivants du massacre qui s'est produit le 25 Août 1944.
A notre arrivée, nous avons visité la Maison du Souvenir. C'est un musée regroupant des photos et des textes en rapport avec le jour où le village
fut détruit par les Allemands. 142 personnes furent tuées ce
jour-là.
Ce 25 Août, des officiers SS arrivèrent et massacrèrent la population. Pour les quelques survivants,
cette journée marqua la fin de leur enfance. « Pas un jour se passe sans que ces images ne nous reviennent. Il n'est pas possible d'oublier ; nous avons dû oublier à vivre avec. »
déclare M. Martin, un survivant. La Maison du Souvenir porte bien son nom. Tous les élèves de 3ème ont été touchés par la douleur qui se dégage de certaines salles du musée. « Il est très émouvant de voir les noms et les âges des victimes. Les
Allemands n'ont épargné personne : ni les enfants, ni les femmes, ni les personnes âgées. » a confié Eva.
Nous avons ensuite visionné un film regroupant différents témoignages. Ces paroles sont poignantes. L'émotion dégagée
par ce film fit pleurer quelques élèves. « En entendant ces récits, je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer à la place de ces enfants qui ont vu leurs parents mourir... » raconte
Mathilde, les larmes aux yeux.
Un temps d'échange avec M. Martin et le conservateur a suivi. Il nous a permis de réfléchir sur nos devoirs de citoyens
et sur la façon dont nous devrons agir pour que cette partie noire de notre Histoire ne se renouvelle pas.
Grâce à cette visite, nous sommes devenus les dépositaires d'une histoire. A nous maintenant de la partager pour que
jamais elle ne recommence.
Aude
Dans le cadre du cours de français, je suis allée visiter la Maison du Souvenir à Maillé avec mes camarades de
troisième, le mardi 23 mars 2010.
Le maître mot de la journée était "émotion".
Monsieur Serge Martin nous a accueillis aux portes de la Maison du Souvenir, dont il s'occupe avec passion. Lui-même
fait partie des vingt-huit orphelins dont les familles ont été décimées le 25 août 1944, jour de la Libération de Paris. On oublie souvent, qu'il s'agit aussi d'une date bien funeste. Ce
même jour, un régiment allemand de SS massacra 124 personnes : 37 hommes, 39 femmes et 48 enfants de moins de 15 ans dont 2 nouveau-nés.
Monsieur Martin, âgé de six ans, se trouvait chez ses grands-parents et n'a vu de l'horreur que les
regards affolés de ses aïeux. Toute sa famille a disparu. Aujourd'hui encore, il nous parle avec douleur des évènements : "Pas un jour ne passe sans que je pense à ce qui s'est passé". La
mission qu'il s'est donnée, aussi belle et nécessaire soit elle, comporte bien des responsabilités ; monsieur Martin est le président d'une association qui réunit les rescapés. Ils se
retrouvent pour mettre en commun leur expérience et trouver ensemble la force de poursuivre leur chemin. L'autre objectif que s'est donné cet homme est d'avertir les
populations jeunes afin d'éviter qu'un autre massacre ne se produise... d'où notre passage au village.
Monsieur Martin n'est pas seul à se battre pour le souvenir ; déjà l'abbé Payon, curé du village à
l'époque, a témoigné et a écrit un livre Maillé Martyr. La couverture de cet
écrit argumenté représente plusieurs maisons détruites durant l'été 1944.
À la sortie de l'ancien café "Métais" devenu le Maison du Souvenir, trois silhouettes attirent mon
attention. On les retrouve sur une photographie :
ces jeunes enfants se recueillent devant la plaque commémorative du massacre, accrochée sur un mur de la mairie. Ils lisent le message qui leur
est donné : "N'oublions jamais". Cette phrase gravée dans l'esprit de tous les témoins du massacre pénètre dans mon cœur et fait couler une larme sur ma joue. Maillé a vécu l'horreur
!
Plus aucun enfant ne devrait subir la folie des adultes et ne devrait voir ses parents mourir sous ses yeux. Pourtant,
aujourd'hui encore, des crimes contre l'humanité sont encore commis dans le monde. Monsieur Martin et toutes les autres victimes souhaitent forger les nouvelles générations pour que les
choses changent et qu'aucun ne vive ce qu'ils ont vécu.
Coline
25 Août 1944, l'horreur à Maillé.
Mes camarades et moi sommes allés, une matinée de mars, visiter la Maison du Souvenir de Maillé dans le but
d'approfondir notre programme de français sur la mémoire et le souvenir.
La Maison du Souvenir évoque le massacre de Maillé qui s'est produit le 25 Août 1944.
En effet, ce jour-là, sans raison particulière, des Allemands nazis arrivèrent dans le village et massacrèrent de
nombreux habitants. « Le plus jeune des enfants tués avait trois mois et la plus âgée avait quatre-vingt sept ans », me déclara une de mes camarades choquée face à autant de
barbarie.
Ensuite, nous sommes allés voir un vidéo reportage très émouvant. Des images et des témoignages bouleversants ont
reconstitué cette fameuse journée. Les survivants affrontent la douleur de leurs souvenirs afin de nous parler de leur vécu. « Alors que je courais pour échapper à mes bourreaux qui me
tiraient dessus, j'ai trouvé une petite boucle d'oreille en or, ensanglantée. Elle appartenait à ma mère ; c'est ainsi que j'ai compris que maman était morte en souffrant.», déclara en
pleurant Madame...
A la fin du film, mes camarades et moi-même étions ébranlés par l'horreur de ces paroles. Un temps de silence a suivi,
puis Monsieur Martin, l'un des rescapé du massacre est arrivé pour nous raconter de vive voix, sa journée du 25 Août 1944.
« Je ne pardonnerai jamais à ces gens d'avoir massacré ma famille et mes amis.», nous dit-il avec beaucoup d'émotion.
Après de telles paroles, nous sommes très touchés et émus ; puis nous nous sommes dirigés vers l'église et le cimetière de Maillé. Nous avons lu les cent vingt-quatre noms et prénoms des
personnes massacrées inscrits sur le monument.
Avant de partir, nous avons échangé quelques paroles avec Monsieur Martin. Puis, nous sommes remontés dans notre bus et
sommes rentrés au collège, en parlant de ce que nous venions d'apprendre.
Éva
Le 23 mars 2010, avec les deux classes de 3ème, nous sommes allés à Maillé dans le but d’une sortie pédagogique ; nous avons découvert
le passé tragique des quelques rescapés. Malgré un demi-siècle écoulé depuis la tragédie qu’a vécu Maillé, les souvenirs restent et les familles marquent toujours cette date par une journée
de commémoration. C’est pour entretenir ce souvenir que nous avons écouté un rescapé raconter son histoire.
Certains ont perdu toute leur famille
comme Mr Martin qui nous confia : « J’ai perdu toute ma famille ; mon père, ma mère, mon frère et mes deux sœurs. J’avais une
petite sœur qui avait 6 mois ». C’est donc pour ces personnes et pour les victimes de ce massacre au nombre de 124 que se souvenir est important. Les rescapés ont toujours les images en
mémoire. « On vit avec cette journée aujourd'hui
encore », dit monsieur Martin.
Dans le musée, on peut voir des photos, des textes ou encore plusieurs documents liés à ce massacre. Un autre document
nous montre également qu’une commémoration a lieu tous les ans, dans le but de se souvenir et de transmettre ce souvenir aux générations suivantes pour que ce massacre ne soit pas oublié et
que les auteurs de ce crime contre l’humanité soient retrouvés.
Une seule crainte est maintenant envisageable ; quand tous les survivants décéderont, le souvenir sera-t-il
toujours transmis ?
Julie
Un terrible massacre ; une visite émouvante.
Le 23 Mars 2010, les deux classes de 3ème du collège de Richelieu ont été visitées Maillé, le village martyr, lors d'une
visite pédagogique pour que nous nous rendions compte du poids qu'a eu ce massacre sur les habitants.
Lors de la visite de la Maison du Souvenir, mon groupe et
moi-même, nous nous sommes plutôt attardés sur les salles consacrées
au quotidien durant la Seconde Guerre Mondiale et au massacre de Maillé. Dans le musée, nous avons pu remarquer, par
exemple, une fiche de demande pour l'achat d'une paire de chaussures, ce qui nous a permis de voir qu'ils avaient besoin de la permission du ministère de la production industrielle pour
quoi que ce soit. Nous avons aussi pris connaissance d'un document montrant que les soldats allemands tiraient sans sommation, sans prévenir. Les Allemands encerclent leurs victimes,
ne leur laissant aucune chance de s'échapper. La reconstruction de Maillé a pu se faire grâce au couple de milliardaires les Hale.
Ensuite, un échange avec Monsieur Martin a eu lieu, un rescapé qui avait dix ans lors du massacre
. Ce que nous a raconté cet homme est resté secret pendant cinquante ans ! Choqués et traumatisés, les habitants ne voulaient plus en parler, ils tentaient d'oublier. Avec émotion, il
nous fait part de sa vision des événements et de ses souvenirs si longtemps refoulés. Au moment du massacre, il était en vacances chez ses grands-parents, à quelques kilomètres du village.
Il entendait les obus tomber sur les maisons, sur les fermes mais il croyait, comme la plupart des gens, que c'était la résistance qui tentait d'endommager les rails du chemin de
fer, près du village . " Tout était détruit, incendié " nous a-t-il confié . Il a perdu beaucoup de sa famille ce 25 Août. Il nous a raconté cette terrible époque de sa vie avec beaucoup
d'émotion. Cet échange a été très instructif et très touchant.
Pour terminer, nous avons regardé un documentaire basé sur les témoignages de certains rescapés qui nous confient leur histoire avec beaucoup de mal car ce sont des souvenirs douloureux.
Trois femmes, encore enfants lors du massacre, se retrouvent pour reconstruire leur souvenir et nous les faire partager. Ce fut très émouvant et beaucoup d'élèves ont été touchés quand une
des rescapées parlait de sa mère comme si elle était encore là :
« Maman ! » disait-elle , émue. Un autre nous confie que sa petite soeur de six mois a été tuée d'une balle
dans la gorge et que la plupart des hommes étaient alignés sur un mur et fusillés. Une autre femme nous raconte qu'elle tentait de se cacher dans les champs de tournesols, qu'elle s'y
faufilait pour échapper aux Allemands. On apprend aussi qu'on ne connaît pas les raisons d'un tel massacre, ce qui est très pesant pour les habitants, après tant d'années. Ils voudraient
que la vérité soit établie et que les coupables soient punis.
Cette visite m'a beaucoup intéressée. C'est impressionnant et choquant de voir ce que les humains
sont capables de se faire subir entre eux. Ce fut réellement très émouvant.
Comment les générations futures pourront-elles perpétuer ce devoir de mémoire ?
Laure-Hélène
Le massacre de Maillé
Le mardi 23 mars, avec le collège, nous faisons une sortie pédagogique à Maillé. Nous
y apprendrons comment s'est passé le massacre de la population de ce village, pendant la Seconde Guerre mondiale, puis comment a eu lieu sa reconstruction. Nous verrons aussi des documents sur les guerres qui existent toujours
aujourd'hui.
Arrivés dans Maillé, nous allons directement à la Maison du Souvenir. Une dame nous accueille et nous fait entrer dans une salle où on nous projette un documentaire
racontant le massacre et présentant des témoignages.
Le 25 Août 1945, des troupes allemandes commirent un massacre contre les civils de Maillé. Les troupes nazis sont arrivés par toutes les routes, ne laissant aucune
possibilité aux villageois de s'échapper. Au sud-ouest, une cinquantaine de militaires nazis commencent le massacre dans les première fermes avec une cruauté inouïe, puis ils pénètrent dans
le village et poursuivent leur acte barbare en mettant systématiquement le feu aux bâtiments. Des parents ont réussi à sauver leur enfant de ce massacre en les poussant dans les champs de
tournesols tandis qu'ils se faisaient tuer.
Dans le documentaire, une femme, qui a survécu au massacre, raconte comment elle a réussi à s'enfuir, grâce à sa mère. Aujourd'hui encore, elle parle d'elle au
présent en l'appelant «maman». Ce mot prononcé par cette femme m'a touché et montre que soixante cinq ans plus tard, sa
« maman » existe toujours pour elle.
Après le documentaire, Monsieur Martin, un rescapé, nous raconte son histoire. Quand cet évènement est arrivé, il était en vacances chez ses grands-parents qui habitaient un peu plus loin
en allant vers Sainte-Maure. Il avait entendu des cris, des coups de fusils, des bruit de canons et il avait vu des flammes au loin. Il avait dix ans. Pendant quarante ans au moins, il n'a
pas réussi à en parler et à dire ce qu'il ressentait depuis ce jour noir. J'ai été touché par les larmes de monsieur Martin.
Louison
25 août 1944 : LE MASSACRE DE MAILLE
Nous, les Troisièmes du Sacré Cœur de Richelieu,
sommes allés le 23 Mars 2010 à Maillé, village martyr depuis le 25 Août 1944. Nous avons visité la Maison du Souvenir, visionné des témoignages et dialogué avec Monsieur Martin,un des
survivants, et avec le Conservateur.
Nous avons appris que pendant la guerre, les habitants devaient économiser la nourriture puisqu'elle était envoyée aux
Allemands. Ils étaient aussi appelés à aider la Résistance.
Malheureusement, les Allemands, en réponse aux attaques des résistants dans le département, détruisirent une partie du
village de Maillé et tuèrent cent vingt-quatre personnes de tous âges. "Cette visite fut très enrichissante." me dit un ami.
Puis, nous avons visionné un reportage poignant où les survivants exprimèrent de façon détaillée ce qu'ils avaient
vécu.
Nous avons mieux compris l'horreur de ce massacre quand un homme a raconté : " Nous entendions une batterie de
militaires approchée et mon père est sorti voir ce qui se passait pendant que nous nous réfugions à la cave. Puis nous avons entendu le bruit des mitraillettes et une longue plainte. J'ai
tout de suite su que c'était mon père".
Mais le pire fut quand une femme parla : "Je m'étais réfugiée chez ma tante. J'ai entendu les Allemands et j'ai réussi
à me cacher avant qu'ils n'entrent. Ils ont tiré et j'ai vu ma tante et son bébé dans ses bras, tombés à terre".
Cette sortie se termina par un échange avec Monsieur Martin et le Conservateur. Le responsable raconta : "Le commandant
chargé de cette troupe allemande a été retrouvé et poursuivi en justice".
Mais pourquoi ces massacres se produisent-ils encore
dans certains pays ?
Mathieu